Les disciplines
Un peu d’histoire sur les arts martiaux pratiqués au sein de BOX’AIR...
disciplines
Un peu d’histoire des disciplines pratiquées au sein de BOX’AIR
K1 Rules
Muay Thaï
Kick-boxing
Pancrace
Aéro-Kick
Le K1 rules provient à l’origine de l’art traditionnel du Siam, mais c’est au Japon que sa forme actuelle fut créée. Le K1 rules de la FFKMDA/WAKO diffère sur certaines techniques de sa pratique traditionnelle Japonaise.
Le K1 rules est un sport de combat de percussion dans lequel les pratiquants utilisent des techniques de percussions et de préhension pour toucher/frapper l’adversaire selon un règlement technique codifié. Les « armes » sont au nombre de 6 : Poings – Pieds, les tibias et genoux. . Les saisies sont autorisées mais ne doivent pas dépasser 5 secondes.
Le K1 rules est une discipline délégataire de la Fédération française de Kick boxing Muay thaï et Disciplines Associées (FFKMDA). Ainsi, la tenue obligatoire est le short (+ brassière féminines). Les « low kick » sont autorisés et les coups de genoux directs également. Les saisies sont également autorisées au niveau du cou, mais uniquement dans le but de donner un coup de genou. Un seul coup de genou par saisie et par boxeur est autorisé. La saisie doit durer moins de 5 secondes.
La genèse, l’histoire ancienne et l’image du muay thaï sont présentées d’une manière standardisée dans une abondante littérature en Thaïlande.
Il est donc difficile de confirmer l’historicité des légendes et de la genèse du muay thai.
Selon la tradition, en 1411, à la mort du roi Sen Muang Ma, ses deux fils, Ki et Fang, voulurent s’emparer du pouvoir.
Comme leurs armées respectives n’arrivaient pas à se départager sur un champ de bataille, ils décidèrent de régler leur conflit par un duel.
Chaque camp choisit son meilleur boxeur. L’homme de Fang fut battu et Ki monta sur le trône.
La technique de combat de son guerrier (« boxeur ») fit école.
Au XVIe siècle, la boxe thaïlandaise faisait partie de l’entraînement militaire. Le roi Naresuan le grand (r. 1590-1605) aurait encouragé sa pratique à ce titre.
Il atteignit sa plus grande popularité au début du XVIIIe siècle, sous le règne de Pra Chao Sua, “le Roi Tigre“.
Le roi, qui était un boxeur de première force s’amusait à défier les champions locaux !
À cette époque, les combats se déroulaient sans catégories de poids ni de limite de temps (combat dit « au finish »).
Selon une légende, Naï Khanom Tom, soldat et boxeur capturé par les birmans en 1767, fut opposé à dix champions birmans qu’il mit K.O..
Il est devenu un héros national, auquel les Thaïlandais rendent hommage chaque année à l’occasion de la « Nuit des boxeurs ».
Considérée comme dangereuse, la boxe thaïlandaise dans sa forme traditionnelle, fut interdite en 1921.
Puis, vers 1930, elle réapparut en adoptant les règles de compétition et les techniques de poings de la boxe anglaise (gants de boxe, ring, reprises, techniques biens définies, etc.).
Le kick-boxing est une discipline sportive appartenant au groupe des boxes pieds-poings (BPP) développée au début des années 60 par les Américains, ou « kick-boxing américain » (avec coup de pied circulaire en ligne basse uniquement sur la cuisse) et parallèlement à la même époque par les Japonais appelé «Kick-boxing Japonais » avec autorisation des coups de genou et coups de coude et projections de judo. Ce type de boxe, notamment de compétition, a été influencé par de nombreuses pratiques de combat extrême-orientale et également par les boxes occidentales, notamment la boxe anglaise et la boxe française.
Pour cette dernière version, depuis les années 1990, la forme la plus médiatique est le tournoi des plus de 93 kg (poids lourds) du K-1 World Grand Prix et le tournoi des moins de 70 kg (super-welters ou en français, super mi-moyens), le K-1 World MAX. Cette pratique peut être assimilée à un art martial (art de combat) compte tenu de ses origines et de sa pratique très usitée dans le Monde des arts martiaux.
Un combattant de kick-boxing se nomme « kick-boxeur » (au féminin, « kick-boxeuse »).
Le pancrace, appelé en grec ancien panktionrá, est un sport de combat grec qui regroupe plusieurs disciplines d’affrontement. Ce sport était populaire et pratiqué lors des Jeux Olympiques antiques en Grèce. A l’origine, pratiquement tous les coups étaient autorisés, sauf les techniques d’arrachage de yeux et de morsures. Les pratiquants se livraient donc des combats sanglants et brutaux.
Le mot « pancrace » est l’association du mot pan signifiant « tout » et kratos signifiant « puissances », décrivant bien le sport comme étant un mélange de boxe et de lutte. Le pancrace a sans doute été introduit aux Jeux Olympiques aux alentours de 650 avant J-C.
Le pugilat est une forme de boxe pratiquée en Grèce antique. Un sport qui peut être comparé à la boxe de nos jours, sauf qu’à cette époque, il y avait bien moins de règles. On ne pouvait pas compter sur des catégories de poids, ni de ring, et encore moins de rounds délimitant la durée de l’affrontement.
Selon les écrits, Thésée, réputé pour ses qualités de combattant, aurait été le premier à promouvoir ce mélange de pugilat et de lutte. Il serait selon toute vraisemblance l’un des acteurs à l’origine du pancrace antique.
Donc, comme nous l’avons vu plus haut, le pancrace combine le pugilat (travail de la boxe) et la lutte. Il s’agit aussi de la dernière discipline à apparaître aux Olympiades et elle apparaissait sous deux formes :
- Le Kato Pankràtion : le combat continuait après que l’adversaire soit tombé au sol. Une forme de combat très proche du MMA.
- Le Ano Pankràtion : le combat était arrêté une fois que l’adversaire avait chuté, et les deux combattants reprenaient debout.
En conclusion, pour la pratique du pancrace, les combattants pouvaient agripper et administrer des coups. Le physique des guerriers pratiquant le pancrace étaient très réputés, à l’instar d’Héraclès (Hercule) ; un héros et pratiquant de pancrace. On reconnaissait chez ces pratiquants un physique imposant, ainsi qu’une excellente endurance et une grande bravoure.
Il s’agit en outre d’un sport de combat encore pratiqué aujourd’hui, avec des compétitions et des règles bien définies. C’est en fait une pratique très proche du MMA, comme nous l’avons vu plus haut, sauf pour les frappes au sol qui sont interdites en pancrace.
Donc le combat commence debout et chaque combattant porte des mitaines ou des gants MMA. Les coups de poings, coups de pieds, genoux sont autorisées. Les frappes au visage doivent toutefois être maîtrisées.
Les projections, les immobilisations et les soumissions sont autorisés.
En France, les combats de pancrace sont très souvent une alternative pour les combattants de MMA. En effet, la compétition de MMA étant interdite en France, l’alternative pankràtion est souvent choisie pour combattre sur sol français.
On peut effectivement comparer le pankràtion de la Grèce antique au MMA actuel. D’ailleurs de nombreuses peintures et sculptures symbolisant des combattants mélangeant la lutte et les frappes. Le ground and pound issu du MMA était donc déjà une matière pratiquée par nos ancêtres grecques.
Le pancrace reste dans le domaine des arts martiaux mixtes l’ancêtre incontestable. De nombreux héros de la Grèce antique comme Thésée et Hercules étaient considérés comme des champions de cette discipline liant force, bravoure et technique.
C’est encore aujourd’hui un sport de combat pratiqué dans de nombreux pays, et une excellente alternative si l’on souhaite pratiquer un mélange de boxe, de lutte et de grappling. Il s’agit aussi d’une alternative au MMA si on ne souhaite pas toucher au domaine des frappes au sol. La grande différence est ici entre le pancrace moderne et antique : les frappes au sol, qui étaient autorisées à l’époque.
Le pancrace est donc un sport de combat complet mélangeant de nombreux domaines d’arts martiaux avec un gros patrimoine historique derrière lui.
L’aéro-kick est une pratique de compétition sportive qui consiste à exécuter des techniques de boxe dans le vide, dans un ordre chorégraphié et en musique. La forme d’entraînement en salle de sport est couramment appelée cardio-kickboxing. Elle a pour racines la pratique martiale en musique du milieu du 20e siècle et pour modèle les principes d’entraînement inspirés du « New-age californien » (activités de mise en forme de type « fitness » et notamment de l’aérobie).
Cette pratique est présente notamment dans les manifestations de grandes fédérations de boxe pieds-poings.
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